Pourquoi utiliser des QCRM CompaLab
Les QCRM CompaLab ont été optimisés pour fournir au laboratoire utilisateur un maximum d’informations pour un minimum de ressources à y consacrer. Ils permettent notamment :
- De supprimer l’important travail préalable normalement nécessaire pour la mise en place d’une carte de contrôle ;
- D’utiliser les informations issues des CIL pour mettre en place des cartes de contrôle impossibles à mettre en place par un laboratoire isolé ;
- De fournir des informations complémentaires aux cartes de contrôle (écarts-types du laboratoire et leur positionnement vis-à-vis des références, décomposition de la variance intra-laboratoire entre les différents effets qui la composent (opérateur, équipement, conditions environnantes, autres), mise en évidence des facteurs ayant un impact important).
Supprimer l’important travail préalable à la mise en place de la carte de contrôle
Avec les cartes de contrôle CompaLab, la réalisation préalable d’un grand nombre d’essais devient inutile :
Les cartes de contrôle classiques nécessitent, pour être efficaces, de réaliser un grand nombre d’essais préalables (typiquement 30) pour déterminer de façon suffisamment précise les écarts-types de référence de la carte de contrôle. Avec les cartes de contrôle CompaLab, ce travail devient inutile car des écarts-types fiables sont déterminés grâce à la CIL dont les échantillons sont issus.
Les cartes de contrôle CompaLab sont optimisées et permettent aux laboratoires de tirer le meilleur profit possible des essais réalisés au titre du §7.7.1 de la norme ISO/CEI 17025 :
Une carte de contrôle ne peut être efficace que si un gros travail d’étude préalable pour définir les objectifs poursuivis et les types de cartes de contrôle les plus efficaces pour cela. Ce travail d’évaluation des différents types de carte existantes, de leurs avantages et de leurs inconvénients respectifs est long et difficile et, dans la plupart des cas, les laboratoires n’ont pas le temps de le faire. Il en résulte des cartes de contrôle généralement peu efficaces et par conséquent, les ressources dépensées par le laboratoire pour les alimenter sont sous-exploitées. CompaLab a disposé de tout le temps nécessaire pour développer ses cartes de contrôle, comparer les différents types existants, évaluer leur efficacité pour les essais qu’ils sont destinés à suivre et tirer le meilleur profit possible des essais consacrés à la surveillance de la qualité.
Utiliser les informations issues de CIL pour mettre en place des cartes de contrôle impossibles à mettre en place par un laboratoire isolé
Les cartes de contrôle CompaLab sont conçues pour permettre plusieurs évaluations à l’aide d’une seule série d’essais :
Les mêmes résultats d’essais sont utilisés pour l’ensemble des évaluations, ce qui permet d’obtenir plus d’information de surveillance de la qualité des essais avec moins de ressources à y consacrer par le laboratoire. Elles permettent de suivre :
- Le biais du laboratoire
- La dérive du biais
- La répétabilité
- Les incertitudes sur les résultats
Les cartes de contrôle CompaLab permettent de suivre le biais du laboratoire :
La CIL a permis de déterminer la valeur de référence pour chaque caractéristique et l’écart-type interlaboratoires correspondant. Ces informations sont inaccessibles à un laboratoire isolé. Avec les cartes de contrôle CompaLab, le laboratoire peut vérifier en permanence que son biais reste sous contrôle.
Les cartes de contrôle CompaLab permettent de suivre la dérive du biais du laboratoire :
Différentes simulations par la méthode de Monte-Carlo ont permis de déterminer la meilleure carte de contrôle pour détecter une éventuelle dérive du biais au plus vite et avec un risque de fausses alertes le plus réduit possible. Avec les cartes de contrôle CompaLab, le laboratoire peut vérifier en permanence que la dérive de son biais reste sous contrôle.
Les cartes de contrôle CompaLab permettent de suivre la répétabilité du laboratoire :
La CIL a permis de déterminer la valeur de référence pour la répétabilité. Cette information est inaccessible à un laboratoire isolé. Avec les cartes de contrôle CompaLab, le laboratoire peut vérifier en permanence que sa répétabilité reste sous contrôle.
Les cartes de contrôle CompaLab permettent de suivre l’incertitude du laboratoire :
Pour vérifier si l’incertitude du laboratoire, les cartes de contrôle CompaLab utilise la technique des scores ζ (voir norme ISO 13528). Cette technique consiste à vérifier que l’écart entre les résultats du laboratoire et la valeur de référence est compatible avec l’incertitude déclarée. Avec les cartes de contrôle CompaLab, le laboratoire peut vérifier en permanence que son incertitude reste sous contrôle.
CompaLab fournit des informations qui aident à comprendre les sources d’alerte lorsqu’elles se manifestent :
Il n’est pas toujours simple pour un laboratoire de comprendre pourquoi une alerte est générée. Cela représente une perte de temps et d’argent pour le laboratoire, qui cherche les sources des alertes dans des directions erronées.
Des instructions d’utilisation des cartes de contrôle sont mises à disposition des utilisateurs. Ces instructions fournissent une série d’exemples types de tracés de cartes de contrôle correspondant à des situations particulières de manque de maîtrise (exemple biais trop important, incertitude trop petite ou trop grande, etc. …). Ces exemples aident chacun à comprendre la signification et à trouver la véritable cause des alertes générées.
En plus de ces cartes de contrôle, le fichier CompaLab fournit des informations utiles au laboratoire :
Le fichier fourni permet de qualifier un nouvel opérateur ou un nouvel équipement
Les échantillons fournis peuvent également être utilisés pour qualifier un nouvel opérateur ou un nouvel équipement. Les instructions et le fichier fournis permettent d’effectuer les calculs nécessaires pour ce faire.
Le fichier fournit la valeur de l’écart-type intra-laboratoire et son positionnement vis-à-vis des écarts-types de référence pour la répétabilité et pour la reproductibilité
Un laboratoire utilise généralement plusieurs opérateurs et plusieurs équipements. Il fournit des résultats obtenus dans des conditions environnantes variables au cours de l’année. L’exploitation globale des résultats utilisés pour la carte de contrôle permet d’évaluer l’écart-type global des résultats du laboratoire, incluant toutes ces variations au cours du temps. Cet écart-type est normalement intermédiaire entre l’écart-type de répétabilité et celui de reproductibilité (voir la notion de « fidélité intermédiaire » dans la norme ISO 5725-1).
Le fichier fournit une décomposition de la variance intra-laboratoire entre les différents effets qui la composent (opérateur, équipement, conditions environnantes, autres)
Cette décomposition permet d’identifier les sources principales d’incertitude et, si besoin, d’identifier celles sur lesquelles agir prioritairement pour réduire cette incertitude ou traiter les alertes.
Le fichier permet de mettre en évidence un facteur ayant un impact important sur la performance du laboratoire
La saisie des données permet de rattacher les résultats de chaque point de contrôle à un opérateur et un équipement. Le fichier permet d’identifier si un opérateur ou un équipement fournit des résultats différents des autres et ainsi, si une action corrective correspondante doit être mise en place (par exemple renouvellement de la formation d’un opérateur particulier, vérification d’un équipement particulier).
Le fichier permet de fournir au laboratoire une incertitude élargie qui tient compte à la fois de son biais et de son erreur aléatoire
L’exploitation globale des résultats et de leurs comparaisons avec la valeur de référence connue au moyen de la CIL permet de calculer l’incertitude globale du laboratoire, sans qu’il n’ait de calculs supplémentaires à effectuer.
En quoi les QCRM CompaLab sont-ils différents des MRC (matériaux de référence certifiés) ?
Les MRC (matériaux de référence certifiés) sont élaborés conformément aux ISO 17034 et ISO 33405 (qui a remplacé l’ISO Guide 35) et donnent lieu à un certificat selon ces normes. C’est pourquoi l’incertitude sur leur valeur certifiée des MRC est normalement meilleure que l’incertitude sur la valeur assignée obtenue lors des essais d’aptitude.
Cependant, ces certificats ne fournissent pas d’écarts-types de fidélité (répétabilité et reproductibilité) car ils sont principalement destinés à l’étalonnage des équipements de mesure. Ils ne fournissent donc aucune information qui peut être utilisée pour déterminer des limites pertinentes pour une utilisation en carte de contrôle.
Les QCRM CompaLab sont eux essentiellement destinés à un usage en carte de contrôle. Ils ne répondent pas aux exigences de l’ISO/CEI 17034 et ne peuvent pas bénéficier d’une accréditation correspondante, qui n’est de toutes façons pas exigible pour une utilisation en réponse à l’exigence 7.7.1 de la norme ISO/CEI 17025. Mais ils bénéficient de la connaissance de leurs écarts-types de répétabilité et de reproductibilité, et du fichier de calcul nécessaire pour établir les cartes de contrôle. Compte-tenu que leur élaboration est moins complexe que celle des MRC, ils sont normalement moins onéreux que ceux-ci.
Pour qualifier un opérateur ou un équipement :
- Utiliser un MRC fournit une valeur de référence plus précise qu’un QCRM, mais le laboratoire doit déterminer lui-même l’écart admissible à la valeur de référence pour décider si la qualification peut être accordée ou non. La façon correcte de calculer cet écart admissible est de déterminer la somme quadratique de l’incertitude sur le MRC (fournie avec lui) et de l’incertitude du laboratoire. Si la détermination de l’incertitude par le laboratoire a été approximative, la qualification peut être accordée ou refusée à tort ;
- Utiliser un QCRM CompaLab vous permet de bénéficier des écarts-types connus attachés à ces QCRM et du fichier de calcul également fourni. La précision obtenue sur la valeur de référence est généralement un peu moindre, mais la précision obtenue sur les écarts admissibles est bien meilleure. Au global, utiliser un QCRM est plus fiable pour qualifier un opérateur ou un équipement.
Il est à noter que :
- Les résultats des CIL CompaLab montrent que les incertitudes déterminées par les laboratoires participants sont presque systématiquement sous-évaluées, notamment pour les essais technologiques (pliage, corrosion, essais sur peintures, … ). Le risque de refuser à tort une qualification est donc souvent important ;
- Pour beaucoup d’essais, aucun MRC n’est disponible. Il est alors évidemment impossible d’utiliser un MRC pour valider les qualifications.
En conclusion :
- Si vous souhaitez étalonner un équipement, utilisez un MRC (de préférence accrédité selon ISO/CEI 17034) auprès d’un fournisseur spécialisé ;
- Si vous voulez mettre en place des cartes de contrôle pour satisfaire l’exigence du § 7.7.1 de l’ISO/CEI 17025, utilisez les QCRM de CompaLab ;
- Si vous souhaitez qualifier un opérateur ou un équipement et si des MRC existent pour cet essai, vous pouvez utiliser l’un ou l’autre, mais utiliser des QCRM CompaLab est plus simple, plus fiable et moins cher.
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